Écologie & Mouvements Sociaux / Salins-les-Bains

La Méga-usine ne verra pas le jour à Salins- les- bains

Mardi 8 juillet, le conseil communautaire Cœur du Jura a refusé la vente des 8 hectares de terrains de la Zone des Mélincols à Salins-les-Bains qui étaient destinés à l'installation d'une méga-usine à pellets.

Rassemblement des opposants au projet de méga-usine devant la salle des fêtes de Tourmont avant le conseil communautaire le 8 juillet

La bataille est gagnée pour les opposants à la méga-usine à pellets de Salins-les-Bains.

Mardi 8 juillet, le conseil communautaire Cœur du Jura a refusé la vente des 8 hectares de terrains de la Zone des Mélincols à Salins-les-Bains qui étaient destinés à l'installation d'une méga-usine à pellets. La vente des terrains des Mélincols à EO2 a ainsi été refusée par une majorité de conseillers communautaires.

C'est une grande et importante bataille gagnée mais le combat continue. Il est fort peu probable qu’ une délibération similaire soit à nouveau présentée à l'assemblée délibérante de l'intercommunalité, mais d'autres subterfuges contournant la désapprobation des 39 conseillers communautaires peuvent encore survenir.

Pourtant, c'est bien sur le fond du dossier que le sujet a été abordé par les opposants au projet : artificialisation des terres agricoles, défaut de la ressource forestière, surproduction de pellets depuis 2023 ... Les courriers adressés dans la journée par 4 entreprises du secteur ont sans doute fait pencher la balance pendant la soirée. Alors que le président Bonnet a cherché à chacune de ses prises de parole à dénigrer ou délégitimer les arguments des opposants, c'est le Maire du Chateley qui a éclairé d'un œil nouveau la question de l'approvisionnement du projet d'usine. Il a en effet mis en avant la crédibilité des écrits des 4 scieurs, les plus à même de leur apporter des arguments étayés, et rétorqué au président d'apporter la preuve des mensonges qu'il dénonce.


Au delà du dossier de la méga-usine, c'est le comportement anti-démocratique de Dominique Bonnet qui interroge. Son plaidoyer du manque d'attention, son refus de transmettre aux conseillers communautaires les documents qu’ils demandaient, son mensonge délibéré sur la signature de la promesse de vente, son entêtement à louvoyer face à ses collègues élus, ont contribué à ce que le président de la CCAPS perde leur confiance au fur et à mesure que ce dossier avançait. Ainsi, M. Bonnet a récolté ce que sa méthode a semé.

Merci à tous celles et ceux qui se sont mobilisés d'une manière ou d'une autre contre ce projet écocidaire !


Prochaine étape, le 4 octobre pour manifester pour des forêts vivantes !